S'il ne faut pas dramatiser, l'Euro de nos U21 a été compliqué: en voici les trois raisons
Même si les Diablotins ont perdu trois matchs, il ne faut rien dramatiser.
- Publié le 23-06-2019 à 20h37
- Mis à jour le 24-06-2019 à 08h07
Même si les Diablotins ont perdu trois matchs, il ne faut rien dramatiser. Zéro point sur neuf. Trois défaites. Quatre buts marqués et huit encaissés. Le bilan comptable des Diablotins lors de l’Euro U21 n’est pas bon. Mais il ne faut pas dramatiser la situation non plus. Trois raisons peuvent expliquer pourquoi ça a été compliqué. Les voici.
1. LA QUALITÉ DES ADVERSAIRES. On le savait depuis le tirage au sort : la Belgique est tombée dans le groupe de la mort, avec l’Italie et l’Espagne, deux des favoris de la compétition. Et dans les faits, cela a été aussi difficile qu’attendu, face à des sélections dont la moitié des joueurs ont déjà été sélectionnés en équipe A.
"Nous avons joué contre des hommes", résumait Johan Walem en conférence de presse, samedi soir. "Quand on analyse une rencontre, en tant qu’entraîneur, on doit tenir compte de la qualité de l’opposition et du contexte."
Et à l’exception de la défaite face à la Pologne, qui a été une vraie déception dans une rencontre pourtant largement dominée, les Diablotins n’ont pas grand-chose à se reprocher.
2. LE MANQUE D’EFFICACITÉ. Ce constat a principalement été fait lors des deux premiers matchs, face à la Pologne puis face à l’Espagne. La Belgique a bien joué entre les deux rectangles mais elle a manqué d’efficacité dans les zones décisives du terrain. Les ratés de Schrijvers face au Polonais et de Leya Iseka face aux Espagnols sont encore dans toutes les mémoires. "Les matchs de haut niveau se jouent sur une somme de détails", rappelait Walem, conscient que les occasions galvaudées lors de ces deux premiers rendez-vous ont coûté cher aux Belges dans la course à la qualification. "On se rend compte qu’il y a encore du chemin à parcourir pour parvenir à concurrencer les grandes équipes dans ce domaine. Mais on reste un pays qui travaille bien avec les jeunes. Et on va continuer à le faire."
3. LES ABSENCES. "Les excuses sont faites pour s’en servir mais il est clair qu’avec l’apport de deux garçons de la qualité de Vanheusden et Dimata, le tournoi aurait pu être différent."
Johan Walem a le mérite d’être franc. Perdre son meilleur défenseur et son meilleur attaquant était sans doute un handicap trop compliqué pour cette équipe belge, qui a par ailleurs prouvé qu’elle avait des qualités collectives. Mais individuellement, il a peut-être manqué quelque chose.
"Quand on enlève à une équipe des joueurs majeurs qui ont participé à la campagne de qualifications et que de l’autre côté, les équipes concurrentes ajoutent des joueurs de l’équipe A, il n’y a pas de secret."